La Senelec pourra difficilement compter sur l’une des centrales à charbon prévue à Bargny pour combler son déficit énergétique sous peu. La construction de l’usine de 125 mégawatts est à l’arrêt à cause de la suspension du financement par les principaux bailleurs qui ont décidé d’avoir une idée claire sur les impacts de ce projet sur la santé des populations et sur l’environnement, avant de continuer les décaissements.
Lors de l’inauguration de la centrale électrique de Kahone, le chef de l’Etat a réaffirmé son optimisme de voir aboutir la construction des deux centrales à charbon de Sendou, à Bargny-Minam. Macky Sall avait surtout dit que le projet a connu un arrêt sans livrer les raisons. En effet, depuis près de trois mois, le chantier de la centrale de 125 mégawatts est dans l’impasse. Et pour cause, les principaux bailleurs de ce projet énergétique de 140 milliards de francs Cfa ont suspendu leurs contributions financières. Il s’agit notamment de la Banque africaine de développement (Bad) qui finance à hauteur de 37%, de la Fmo qui est la Banque de développement néerlandaise pour le développement (23%), de la Cbao (15%) et de la Boad (25%). Face aux risques environnementaux et sociaux de ce projet relevés par les populations environnantes, les partenaires financiers avaient fini de commanditer un audit social et environnemental. Mais les mesures correctives préconisées dans le rapport de contre expertise établi par le cabinet Pb power engagé par la Fmo n’ont pas été appliquées par la Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces), maître d’œuvre de ce projet au nom de la Senelec. Elle a confiée la réalisation de l’ouvrage à l’entreprise suédoise Nykomb Synergetics development Ab.
Méfaits socio-environnementaux
La Fmo et ses associées veulent voir plus clair sur les risques sociaux et environnementaux à Bargny-Minam. Depuis janvier, les banques représentées par les cabinets Monkey Forest, Kadd Consulting et Earth System ont signifié à la Ces, leur décision de suspendre les décaissements jusqu’à une prise en charge plus adéquate des préoccupations des populations, à la suite d’une discussion avec les représentants de ces dernières.
L’étude d’impact environnemental et social réalisée en 2009, a relevé plusieurs probables impacts négatifs dont l’émission de gaz toxiques comme le NOx ( de l’oxyde d’azote), des rejets d’eaux chaudes sur la mer qui, à ce niveau, accueille une niche de reproduction de poissons financée par la Banque mondiale à hauteur de 200 millions de francs Cfa. La Ces veut par ailleurs ériger ses centrales à charbon à côté du site de transformation du poisson de Khelcom. A ce jour, aucun espace de recasement n’est préposé à ces femmes, mais aussi aux bénéficiaires (victimes de l’avancée de la mer) des lotissements de Minam, une terre que la Ces occupe. Les bailleurs ont invité la Ces à instaurer un cadre de dialogue inclusif avec les populations. La société est néanmoins forte de son titre foncier, malgré le fait que le président Abdoulaye Wade ait déclaré ce projet d’utilité publique. En effet, la Ces a acheté 29 ha en déboursant près 1 milliard 500 millions de francs Cfa (lire Le Quotidien du 13 décembre2014).
Etant donné que leurs responsabilités morales seraient engagées sur d’éventuelles conséquences néfastes de l’usage du charbon, la Bad et la Fmo ont bloqué les lignes de crédits destinés à la construction de cette centrale, en attendant que la Ces se met à respecter leurs conditions. Le gouvernement n’est pas moins sensible à ce blocage. Des initiatives sont prises. Du côté du ministère de l’Energie, on rassure que les travaux vont bientôt reprendre, comme l’a annoncé le chef de l’Etat
6 mai 2015 à 11 h 55 min
L’ÉTAT QUI EST SENSÉ VEILLÉ SUR LA SANTÉ PUBLIQUE ET ENVIRONNEMENTALE À FAILLI.
BARGNY PAS KEBEMER DE A.WADE OU FATICK DE MACKY SALL.
BARGNY SOUFFRE DÉJÀ DE SOCOCIM ET DU PÔLE DE DIAMNIADIO.
LA CENTRALE C’EST POUR EFFACER BARGNY À JAMAIS.
MAIS PUISQUE ÉTAT DA AMM DOLÉ, YALLA BAKHNA.
BARGNY N’EST PAS À EFFACER BARGNY À TANT DONNÉ AU SÉNÉGAL
BARGNY NE MÉRITE PAS VOS IMBÉCILITÉS CHIENS DE POLITIQUE